keskifofere

Grasse matinée, je dors à poings fermés, la sonnette qui me réveille. Il pleut, et lorsque je sors vite dans le jardin avec mon parapluie, botté, mais nu sous mon peignoir enfilé à la hâte, je croise Lise ma voisine, un paquet à la main qui me dit les yeux dans le vague : « C’est mon livreur de produits bio, ah il a aussi sonné chez vous ?  Et il vous a réveillé ? »… Oui Lise, il a aussi sonné chez moi, et il m'a aussi réveillé...

Qu'est-ce qu'il faut faire...

C'était il n'y a pas si longtemps, mais ça aurait pu être hier :

Je m'absente deux minutes du bureau pour aller m'abandonner à une petite miction.
 Aux toilettes j'entends parler un type qui était enfermé dans son chiotte.
 Il causait boulot au téléphone, à priori avec son chef, probablement assis sur le trône le pantalon aux genoux  : "Oui alors voilà, on a relancé les ventilateurs, la ventil est en route... OK,... Pas de problème, je te tiens au courant..."
J'en crois pas mes oreilles...

Alea jacta est !

Oui il y a prescription j'en conviens, mais si je ne l'écris pas celle-là, je vais l'oublier et je m'en voudrais.

Ce 3 mars 2010, 10 h du mat, j'étais en train de manipuler des palettes plastique afin de réaliser quelques  contrôles radiologiques pour le compte du service exploitation, lorsque débarquèrent dans le hall, Christian, Jean-Paul et Carole, la chef d'installation, dont j'étais indépendant de par ma fonction.
"Waoh, un nouvel opérateur dans l'atelier" me lança de loin Jean-Paul.
Puis tous les trois se rapprochèrent et au moment de me serrer la main Carole me souffla avec un petit air coquin :
"Jean-Claude, c'est quand tu veux..."
"C'est quand tu veux quoi ?" lui répondis-je, amusé...
"Euh, un poste d'opérateur à l'atelier" balbutia-t-elle embedded...
Dommage !

Trop de gens naïfs ou crédules en ce monde, à qui les puissants s'amusent à dire sur qui ils doivent jeter l'opprobre pour mieux cacher leurs propres privilèges.
Le syndrome du larbin fait le reste...